Chère lectrice, cher lecteur,
Après avoir reçu, lundi, le président du CPL, Gebran Bassil, le Premier ministre désigné, Saad Hariri, s’est rendu hier à Aïn el-Tiné. À l’issue de la rencontre, le président de la Chambre, Nabih Berry, a lâché la « grande nouvelle », affirmant que Saad Hariri « espère que le nouveau gouvernement verra le jour d’ici à une semaine, voire moins »…
La page du sommet économique arabe de Beyrouth étant tournée, les tractations pour la mise sur pied d’un nouveau gouvernement ont repris lundi, après plusieurs semaines de blocage. Et certains veulent, à nouveau, faire souffler une brise d’optimisme.
Mais aujourd’hui, les annonces ne suffisent plus. Il faut du concret, des actes : la formation d’un nouveau gouvernement qui puisse lancer d’indispensables réformes.
C’est précisément en raison du retard dans la formation du gouvernement, attendu depuis huis mois aujourd’hui, que Moody’s, l’une des trois principales agences de notation américaines, a annoncé dans un communiqué publié lundi soir, sa décision de déclasser la note souveraine du Liban, de « B3 » à « Caa1 », tout en révisant la perspective du pays de « négative » à « stable ». Les obligations de l'Etat libanais changent ainsi de catégorie, passant de celle regroupant les titres considérés comme hautement spéculatifs à celle comprenant les titres considérés comme de mauvaise qualité.
Dans ce contexte, il nous a semblé utile de faire le point, de manière très didactique, sur les tenants et aboutissants de la fébrilité ambiante en ce qui concerne la situation financière du Liban. En espérant que ces articles vous permettent de mieux appréhender la situation, loin des rumeurs et déclarations coup de poing des uns et des autres.
Bonne lecture ! L’Orient-Le Jour
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